Churchill Attack

Sarkozy et Churchill, même destin ?

Mon ami Una Liutkus, de L'Amateur de Cigare me communique un parallèle intéressant entre notre Président et Sir Winston Churchill, repéré par son oeil de lynx dans un article publié sur le site "media citoyen" Medium4You. L'idée ? Des blessures remontant à l'enfance auraient exacerbé, chez l'un et chez l'autre, un besoin vital de briller coûte que coûte et tous deux sont passés par la case du Ministère de l'Intérieur avant d'accéder aux plus hautes fonctions... Drôle : l'article omet de citer un trait - de taille - commun aux deux hommes... Le cigare !

"Coucou, me revoilou !"

Je reconnais que le titre est tiré par les cheveux (Jean-Paul Rouve, ici dans la peau du casseur Spaggiari, fut le meilleur sosie de Polnareff au monde dans Podium, lequel Polnareff a sorti un album intitulé Coucou, me revoilou...), mais il fallait bien trouver le slogan idoine et la photo qui claquait pour reprendre contact avec vous ! Un beau projet me tient quelque temps un peu éloigné de Churchill Attack (loin des yeux...), mais juré, c'est pour la bonne cause.
Ce week-end, suite et fin du tour de table des critiques, avec l'interview du mangeur masqué François Simon.

Paris, ce matin, 9 h 40

Les pommettes roses, animés par l'effervescence d'un deuxième matin de grève, les rollers traçaient, les cyclistes pédalaient, les piétons foulaient. Soudain, à quelques enjambées de la place de la Nation, le manège s'est arrêté. Je suis tombé nez à nez avec elle. Une princesse bubble-gum sur le trottoir. Garée là, comme un bout d'azur dégringolé du ciel. Une Mercury. Quel millésime ?  Peu importe. Intemporelle, la belle somnolente exhibait ses chairs gourmandes. A Cuba, on y aurait entassé les moiteurs pour un co-voiturage sans façons. Mais ici, à Paris, les clés du rêve dormaient dans la poche d'un autre. Dommage : j'aurai bien mis les bouts avec elle. Au diable la grève, exit le co-voiturage, on aurait filé tous les deux vers le Sud, en attendant sans mot dire que la nuit nous efface, Roy Orbison sanglotant en sourdine dans l'auto-radio.

(Photos B. Wagner)