Sur mon palier, 100% des foyers bloguent : votre serviteur et... sa voisine. Dans un précédent épisode, pour ceux qui auraient zappé, Nathalie avait déjà joué le rôle de la petite souris, en m'offrant par boîte à lettres interposée l'ouvrage de Dominique Couvreur, Le Cigare, 10 façons de le préparer. Mieux : il n'est pas rare que cette blogueuse culinaire ceinture bio sonne à ma porte pour me faire goûter ses recettes, la classe sobre, le sourire en bandoulière...
(Photo : B. Wagner)
La première fois, ce furent des cookies chocolat noir, blanc et
pralines. Trois jours à peine après mon emménagement. J'étais là,
enjambant les cartons pour aller ouvrir, pas coiffé, les verres de
lunettes approximatifs. J'ai ouvert, elle m'a tendu les quelques
gâteaux encore tièdes dans du papier alu. La gentillesse nue.
Désarmant. Les bras m'en seraient presque tombés, la larme n'était pas
loin (genre Tom Hanks tremblant du menton, pataugeant dans le glucose hollywoodien, vous voyez ?). Et puis, la semaine dernière, elle a fait sa valise. Ne sanglotez
pas, elle l'a fait pour mieux revenir. Dans la poche de son tablier : une formation d'experte ès macarons...
Et une belle poignée d'échantillons multicolores, dont elle m'a
généreusement fait profiter. Verdict ? Je ne vais pas vous faire
l'affront de disserter sur le cahier des charges de cette redoutable
gourmandise : en cinq mots, ils avaient tout pour eux. Coquets,
croustillants, moelleux, fondants, langoureusement sucrés, gorgés
d'arômes francs et intenses. En plein dans le mille. Trans-ré-gressifs...
Je m'efface 40 secondes pour laisser la parole à Nathalie :
"Les
blancs étaient composés d'une ganache montée à la vanille, d'une
ganache au chocolat noir et de marrons confits, ce sont les macarons
Mont-Blanc. Ceux couleur café étaient composés d'une ganache montée au
Bailey's infusée au grains de café, ce sont les macarons Irish Coffee.
Ceux de couleur chocolat étaient composés d'une ganache montée à la
vanille, d'un caramel de sirop d'érable et de noix de pécan
caramélisées au sirop d'érable. Les rouges: les forêts noires étaient
composés d'une ganache montée au kirch, d'une ganache au chocolat noir et d'une gelée de griottes. Les coques ayant été saupoudrées de grué de cacao".
Si
d'aventure elle venait à publier ici ou là un ouvrage condensant ses
secrets de fourneaux (à mon avis, cela ne saurait tarder), promis, vous
serez les premiers à le savoir. Si vous n'en pouvez plus d'attendre,
offrez-vous une visite ci-dessous :
ça me met la larme à l'oeil, et les papilles en émoi... la jalousie n'est pas loin non plus...!
Rédigé par : brault | 31 janvier 2008 à 17:08
Je suis flattée par tant de compliments et de gentillesse. Mais n'oublions pas que j'ai moi aussi de la chance d'avoir de tels voisins…
Rédigé par : Willow | 31 janvier 2008 à 08:31
Après vision de la photo et lecture attentive, j'ai fermé les yeux ! Je les ai alors vraiment mangé... surtout celui au café.. Et quel croustillant dans les oreilles...
Quand Benoit écrit sur les bonnes choses, on a même le son. Essayez !
Merci. Una
Rédigé par : Una | 30 janvier 2008 à 22:55
Après lecture et vision de la photo, ces macarons on les a déja en bouche . Bravo ! Una
Rédigé par : Una Liutkus | 30 janvier 2008 à 22:43
No way, Mr. Lung !
;-)
Rédigé par : Benoit Wagner | 30 janvier 2008 à 18:20
Je veux bien troquer mes voisins contre les tiens !
Rédigé par : Mr Lung | 30 janvier 2008 à 17:29