Les cigares cubains pré-embargo, voire pré-Révolution ? Le Graal de nombre d'amateurs. Ces havanes, à condition d'avoir été convenablement conservés, comme d'autres grands crus en bouteille, suscitent les convoitises... Jeudi 15 novembre dernier, à Londres, Christie's organisait sa vente annuelle de puros d'exception, dont une partie provenait des sous-sols de la vénérable maison Dunhill sur Jermyn Street... Deux cents lots parmi lesquels trouvèrent acquéreur un cabinet de 25 Short Churchill La Flor de Cano issu des années 1980 à 5500 livres, soit 7650 euros env. (mise à prix : 4000 à 5000 livres - soit entre 5563 et 6954 euros env.) ; un humidor Elie Bleu à l'effigie de Che Guevara en édition limitée (photo) contenant 68 cigares et un cendrier lui aussi frappé du visage du révolutionnaire. Un lot parti à 4000 livres, soit 5565 euros env. pour une mise à prix située entre 4500 et 5500 livres (entre 6259 et 7650 euros env.). Enfin, mentionnons ces lots de Davidoff cubains (rappelons que Zino a "divorcé" d'avec Cuba en 1988 pour exiler sa production en République Dominicaine). On a pu effleurer le mythe en écoutant le passage en revue de vétérans nommés Château-Lafite, Davidoff No.1, Davidoff No.2... Une boîte de dix de ces derniers a trouvé preneur pour 450 livres (626 euros env.) après une mise à prix comprise entre 450 et 650 livres (entre 626 et 904 euros env.). Une enchère un peu atone mais qui nous fait tout de même un mythe à plus de 62 euros pièce. En somme, fumer nuit (aussi) aux rapports avec votre banquier...
Source : Cigar Insider, édition du 20/11/2007 (www.cigarinsider.com).
Photo (c) Christie's of London.
Le plaisir a toujours un prix.....
Rédigé par : gaelle szymandme | 10 décembre 2007 à 21:57