"Nous avons effectivement signé un contrat de license avec le petit-fils, Winston Spencer Churchill, pour une gamme de quatre cigares, ainsi que des cigarillos et des accessoires", a confirmé aujourd'hui à Churchill Attack Vincent Krembel de chez Davidoff, depuis Bâle (Suisse). "Les cigares ont été lancés avec succès aux Etats-Unis en décembre. L'entrée sur le marché européen est prévue au mieux pour le mois de mai, au plus tard pour juin. La liga (l'assemblage des feuilles) sera de puissance moyenne à forte, très typée".
Le nom du Premier ministre britannique est associé depuis déjà belle lurette à un module de cigare - une taille et un diamètre bien précis, dont le nom technique est le Julieta 2 (longueur de 17,8 cm, diamètre de 18,65 cm). La marque cubaine H. Upmann arbore toujours en étendard un ultra-classique fort de ces mensurations, baptisé Sir Winston... Aujourd'hui, ère du marketing aidant, le papy taciturne se paie un come-back sous forme de mise en boîte : Davidoff annonce donc la commercialisation d'une gamme Winston Churchill. Une initiative d'Hendrick Kelner, la tête pensante et fumante de la maison genévoise, sous la bénédiction du petit fils Churchill himself. Fabriquée à la manufacture dominicaine de Davidoff, cette ligne associe des feuilles dominicaines, péruviennes et nicaraguayennes. La cape vient d'Equateur. En décembre, le site Internet du magazine Cigar Aficionado évoquait un goût et une puissance cousins de ceux de la gamme Millenium Blend de Davidoff. "Mais attention, il s'agit d'une gamme totalement indépendante des lignes développées par Davidoff", précise-t-on au siège de la marque. 25 000 cigares de quatre formats (churchill, toro, robusto et corona) ont été produits pour l'année 2008. Ils portent respectivement les noms de baptême de Blenheim (lieu de naissance de Winston), Marrakesh (où il aimait se reposer au crépuscule de sa vie), N°10 (en référence au 10, Downing Street, résidence du Premier ministre depuis 1730) et Chequers (lieu de villégiature à la campagne du chef du gouvernement d'Outre-Manche). Tarifs, conditionnements et plus d'infos à suivre sur ce blog.
N'importe quoi, un amateur de Romeo & juliet ne pourrait souffrir un Davidoff. Il en fut de même de Ph. Noiret qui en direct à la télévision avec monsieur Drucker affirma fortement qu'il n'aimait pas les Davidoff, et aujourd'hui cette maison abuse d;une signature sur un livre d;or pour faire croire que Noiret aimait leurs produits...
Rédigé par : Episodique | 02 septembre 2011 à 11:40